Allonger les intervalles d’injection grâce au brolucizumab

Après les essais cliniques, des chercheurs américains ont décidé de mettre le brolucizumab à l’épreuve du monde réel. Dans une cohorte de 2 079 patients (2 308 yeux) traités par brolucizumab uniquement pendant 12 mois pour une DMLA, ils ont suivi l’évolution de l’acuité visuelle et répertorié le nombre d’injections. Sur le premier point, la meilleure acuité visuelle était en moyenne de 61,6 lettres avant le traitement.

Chez 83,7% des yeux n’ayant pas eu d’autres traitements auparavant et 86,1% des yeux traités avec un autre anti-VEGF avant l’étude, l’acuité visuelle est restée stable (plus ou moins 10 lettres) ou s’est améliorée (gain de plus de 10 lettres). Concernant les intervalles d’injection, les chercheurs se sont concentrés sur le sous-groupe ayant eu un autre traitement par anti-VEGF dans l’année précédant l’étude : 29,5% d’entre eux disposaient de plus de 8 semaines entre deux injections… et le chiffre est passé à 83,1% après le passage sous brolucizumab. « En prenant soin de l’équilibre entre bénéfices et risques, passer à un traitement au brolucizumab peut offrir l’avantage d’étendre les intervalles d’injection pour les patients supportant le poids d’une lourde thérapie aux anti-VEGF », estiment donc les auteurs.

MacCumber MW et al. One-Year Real-World Brolucizumab Outcomes in Neovascular Age-Related Macular Degeneration from a Large US Cohort in the IRIS® Registry. Ophthalmology

N. Le Jannic

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