Angio OCT
L’imagerie de la périphérie rétinienne est un défi technologique en progrès constant. L’avènement de l’imagerie ultra grand champ est une avancée majeure dans la prise en charge des pathologies de la rétine avec, lors des 10 dernières années, l’apparition de nombreux appareils permettant d’imager des surfaces rétiniennes de plus en plus étendues.
Les sessions dédiées à la thématique du glaucome de la Société française d’ophtalmologie et de la Société française du glaucome ont cette année largement abordé les dernières grandes études cliniques réalisées dans le domaine du glaucome et leurs implications pour notre pratique courante (études UKGTS, LiGHT, EAGLE et ZAP). Nous vous proposons un résumé de ces sessions.
Il est indéniablement reconnu que la tomographie par cohérence optique (OCT) a représenté l’innovation d’imagerie la plus marquante des 20 dernières années en ophtalmologie. Après avoir conquis le domaine de la rétine, elle s’est répandue dans les champs adjacents de l’imagerie du segment antérieur. En 2020, la topographie cornéenne par OCT (TC-OCT) arrive à maturité et interroge sur ses performances, ses limites et ses perspectives. Cet article propose une mise au point sur ce nouveau tournant dans le domaine de l’imagerie cornéenne.
La tomographie par cohérence optique (OCT) et l’OCT-angiographie ont depuis quelques années révolutionné le diagnostic et le suivi des patients atteints d’une DMLA exsudative. La Fédération France Macula recommande en effet de ne plus recourir à l’angiographie (à la fluorescéine ou au vert d’indocyanine) comme examen de première intention pour le primo-diagnostic de ce type de DMLA.
La reconnaissance des manifestations exsudatives en OCT est essentielle dans l’évaluation d’un patient présentant une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire, tant lors du diagnostic initial que lors du suivi thérapeutique. En effet, la présence de signes exsudatifs tels qu’un décollement séreux rétinien (DSR) confirme le caractère actif d’une néovascularisation choroïdienne. Les conséquences thérapeutiques sont importantes, amenant à proposer des traitements invasifs (injections intravitréennes) actifs, voire même de plus en plus souvent proa…
La mise en évidence d’un décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) est fréquente, le plus souvent chez un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). La difficulté de la prise en charge repose sur la grande hétérogénéité des lésions comportant un DEP, l’éventuelle coexistence de DEP de différents types chez un même patient, ainsi que la possibilité de formes évolutives. Nous reprenons ici les principales caractéristiques de ces lésions pour mieux envisager leur prise en charge.
L’atrophie maculaire géographique (AG) est caractérisée par un amincissement, voire une perte des couches externes rétiniennes (épithélium pigmentaire et photorécepteurs). On la retrouve dans la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) dite « sèche », mais elle peut également s’associer aux formes humides. Cette atrophie peut être responsable de troubles visuels allant de la diminution de la sensibilité au contraste jusqu’au scotome central.
L’œdème maculaire (OM) est défini comme un épaississement maculaire lié à une accumulation de liquide et de protéines dans le tissu rétinien maculaire. Il a longtemps été considéré comme étant secondaire à la rupture de la barrière hématorétinienne (BHR) interne et/ou externe visible en angiographie à la fluorescéine mais cette définition est réductrice. En effet, depuis l’avènement de la tomographie en cohérence optique (OCT), on retrouve des situations dans lesquelles l’épaississement maculaire n’est pas associé à une rupture de la BHR et, inversement, des…
Les membranes épirétiniennes maculaires (MER) représentent une pathologie rétinienne courante qui affecte environ 10% des sujets de plus de 70 ans. Elles sont caractérisées par une prolifération fibrocellulaire gliale avasculaire bénigne. La contraction de ces MER provoque un plissement plus ou moins sévère de la macula et peut alors entraîner une gêne fonctionnelle. Leur physiopathogénie précise reste partiellement élucidée : elles sont chronologiquement liées à la survenue du décollement postérieur du vitré et leur incidence augmente avec l’âge.
La technologie OCT a bénéficié de nombreuses améliorations récentes : accélération de la vitesse de scan, sensibilité accrue des capteurs, augmentation de la puissance des outils informatiques de traitement du signal et de segmentation des couches, amélioration des systèmes optiques, correction des artefacts de mouvements de plus en plus précis grâce à des systèmes d’« eye trackers » de plus en plus performants… Tous ces progrès rendent désormais possible l’acquisition ultra rapide de larges volumes complets de tissu rétinien en haute définition, lorsqu’il était…
Au cours des 20 dernières années l’imagerie par OCT n’a cessé de progresser, pour devenir incontournable. En parallèle, la prise en charge thérapeutique des maladies rétiniennes a considérablement évolué. Or, de nouvelles avancées pourraient se concrétiser dans les années à venir ; par exemple Jean-François Korobelnik n’exclut pas que la technologie de l’OCT-A puisse un jour remplacer les angiographies.
Le déficit en cellules souches limbiques (DCSL) est l’expression d’un double processus : une régénération insuffisante de l’épithélium de la cornée, ne pouvant assurer son maintien physiologique (homéostasie), associée à une invasion cornéenne par une prolifération conjonctivale. Il peut être dû à des étiologies variées résultant d’une diminution du nombre de cellules souches limbiques ou d’une anomalie de leur fonction.
8-9 décembre 2017, Session diabète. Apport de l’OCT-A dans la rétinopathie diabétique (A. Gaudric, Paris) Lors de cette première présentation, Alain Gaudric a repris les points forts de l’OCT-A dans le diabète. Tout d’abord, l’OCT-A permet-elle de diagnostiquer plus précocement la rétinopathie ?
L’OCT-angiographie (OCT-A) est une technique d’imagerie vasculaire rapide non invasive qui ne nécessite pas d’injection de produit de contraste. Si les appareils actuellement disponibles fournissent déjà des informations fonctionnelles en profondeur en 3 dimensions, les prochaines générations permettront d’améliorer certains aspects afin d’obtenir des analyses plus précises et plus rapides.
Dossier
La sémiologie OCT dans
les pathologies maculaires
Editorial et coordination :
Aude Couturier
LOR - Lyon Œil Rétine
Lyon - France
8e édition sous la présidence du Pr Laurent Kodjikian
Informations : Lien
APODEP
Paris - France
44e symposium de l'Association de Perfectionnement Ophtalmologique
sur le thème : « Comment gérer les complications ? »
Informations et inscriptions : Lien
Chirurgie réfractive et innovations
Paris - FRANCE
Cette 16e journée aura lieu au Cloud Center à Paris.
Le nouveau programme, dense et varié, propose trois sessions différentes :
• La chirurgie réfractive au laser
• Les implants dans la chirurgie du cristallin
• Les innovations en ophtalmologie
Pour rappel, les inscriptions sont gratuites pour les Internes et les Chefs de clinique.
Programme et inscriptions : Lien
CNOF - Club de neuro-ophtalmologie francophone
Bordeaux - FRANCE
Réunion annuelle du Cnof
Questions récurrentes en pratique courante ; sujets portant à controverse ; point détaillé sur l’actualité de la myasthénie, et sur les derniers traitements disponibles ou dans le « pipe line » concernant la SEP, la NMO, l’HIC et la neuropathie optique héréditaire de Leber ; Conférence autour de l’utilisation de l’intelligence artificielle en neuro-ophtalmologie.
Détails et inscriptions : Lien
Rétine 360
Toulouse - France
Congrès Rétine 360. Sur place à l'Espace Vanel de Toulouse ou en distanciel
Informations et inscription : Lien
ARVO 2024
Seattle - Etats-Unis
Annual Meeting 2024 Association for Research in Vision and Ophthalmology
Informations : Lien
Biennale azuréenne de contactologie
Nice - France
La prochaine Biennale azuréenne de contactologie se déroulera en 2024,
Informations à venir
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