Un nouveau modèle pour tester des traitements de maladies oculaires incurables

Des chercheurs du National Eye Institute, aux États-Unis, ont réussi à transplanter des cellules microgliales humaines dans l’espace sous-rétinien de souris adultes, ce qui leur a permis de créer un modèle qui pourrait être utilisé pour tester de nouveaux traitements contre les maladies oculaires incurables.

Ils ont commencé par cultiver des microglies humaines à  partir de cellules souches humaines (des cellules souches pluripotentes induites par l’homme), avant de transplanter celles-ci dans la rétine de souris, pour servir de plate-forme de criblage de médicaments et explorer le potentiel de la transplantation de microglies en tant que thérapie elle-même. Pour réaliser cette transplantation, ils ont commencé par éliminer pharmacologiquement les microglies rétiniennes endogènes, avant de transplanter les nouvelles cellules à leur place. Plusieurs mois plus tard, ils ont constaté que les cellules microgliales humaines avaient migré dans la rétine de souris, où elles étaient bien réparties et répondaient normalement aux signaux chimiques dans l’œil, par exemple en exprimant des marqueurs homéostatiques de la microglie tels que P2ry12 et Tmem119. Plus encore : suite à une lésion des cellules épithéliales pigmentaires rétiniennes (RPE), les microglies transplantées ont montré des réponses typiques des microglies endogènes, y compris la migration, la prolifération et la phagocytose.

Wenxin Ma, Lian Zhao, Biying Xu et al. Human iPSC-derived Microglia Cells Integrated into Mouse Retina and Recapitulated Features of Endogenous Microglia Cells. eLife12:RP90695, 2023.

F. Rigal

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