Antoine Labbé

Tous les articles de cet auteur

Examen de l’angle iridocornéen : imagerie ou gonioscopie ?

L’examen de l’angle iridocornéen (AIC) est indispensable chez un patient présentant une hypertonie oculaire (HTO), une suspicion de neuropathie optique glaucomateuse, ou lorsque l’examen clinique fait suspecter une fermeture de l’angle. Celui-ci fait appel à la gonioscopie en première intention, qui demeure, encore aujourd’hui, la technique de référence pour l’exploration de l’AIC. Les techniques d’imagerie modernes, avec en tête de file l’échographie UBM et l’OCT de segment antérieur, ont permis de faire de grands progrès dans la prise en charge de la fermeture de l’AIC et de ses complications, en permettant une analyse plus objective de l’AIC et en précisant notamment les mécanismes à l’origine de cette fermeture. Nous proposons dans cet article de préciser la place de chacune de ces techniques dans la prise en charge de la fermeture de l’AIC.  Lire la suite

OCT-angiographie : quelles applications dans le glaucome ?

L’étude structurale du nerf optique repose depuis plusieurs années sur la tomographie en cohérence optique (OCT), avec la mesure de l’épaisseur de la couche des fibres nerveuses rétiniennes péripapillaires (RNFL) et l’analyse du complexe ganglionnaire maculaire (GCC). Ces dernières, en constituant des paramètres objectifs et reproductibles, ont permis de faciliter la prise en charge du patient glaucomateux. Alors que de nombreuses études épidémiologiques retrouvent une association entre glaucome et troubles du débit sanguin oculaire [1], son exploration in vivo a longtemps été limitée par la complexité et le manque de résolution des techniques d’imagerie disponibles. En permettant une analyse précise de l’architecture vasculaire rétinienne, l’OCT angiographie (OCT-A) semble susciter un intérêt croissant dans l’étude de la neuropathie glaucomateuse. Lire la suite

OCT-angiographie et glaucome

Le glaucome est une neuropathie optique progressive dont le principal facteur de risque est l’hypertonie oculaire. Cependant, la physiopathologie de cette maladie est encore mal comprise et pourrait être secondaire à d’autres mécanismes. L’hypoperfusion de la tête du nerf optique semble jouer un rôle dans le glaucome mais l’exploration de ce mécanisme physiopathologique a toujours été limitée par l’absence de technique permettant l’analyse de la vascularisation de la tête du nerf optique. En permettant une analyse précise de l’architecture vasculaire de la région papillaire mais aussi maculaire, l’OCT-angiographie pourrait aider à une meilleure compréhension des mécanismes de la neuropathie glaucomateuse. En parallèle, son utilisation pour le diagnostic et le suivi des patients glaucomateux se développe mais reste encore très limitée en pratique clinique par la variabilité des mesures et l’absence de base normative. Lire la suite

Information auteur

Email :

Etablissement : Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne-Billancourt ; Centre hospitalier national d’ophtalmologie des Quinze-Vingts, IHU FOReSIGHT, Paris ; Université Paris Saclay

Profession : Ophtalmologiste