Marc Labetoulle

Tous les articles de cet auteur

Viroses oculaires (hors rétinites nécrosantes)

De nombreux virus sont responsables d’atteintes oculaires. Elles peuvent toucher toutes les tuniques oculaires, être isolées ou bien survenir dans un contexte systémique. Les atteintes résultent de la combinaison des effets de la réplication virale et des désordres immunologiques qu’elle peut induire, avec des conséquences fonctionnelles parfois ­irréversibles. Nous aborderons dans cet article les infections virales oculaires les plus fréquentes, ainsi que celles des viroses émergentes. Les syndromes de rétinites nécrosantes sont traités dans l’article sur les uvéites infectieuses. Lire la suite

Zona ophtalmique : traiter et prévenir

Les différents articles de ce numéro spécial des Cahiers d’Ophtalmologie, montrent à quel point le zona ophtalmique est une pathologie qui peut être sévère. Rappelons, pour mémoire, que le risque au cours d’une vie de présenter un zona, toutes localisations confondues est d’environ 25%, ce qui porte le risque de zona ophtalmique à environ 4%. Si aucune solution réellement préventive n’est mise en place, il est même probable que ce risque ne fasse que croître dans l’avenir compte tenu de l’augmentation de l’espérance de vie. Lire la suite

Œil sec et chirurgie réfractive de la presbytie

La sécheresse oculaire est une complication fréquente de tous les types de chirurgie réfractive. Elle est essentiellement due à l'altération des nerfs cornéens lors de l'incision cornéenne, mais d'autres facteurs peuvent la faciliter (notamment certains collyres post-opératoires). Elle est le plus souvent transitoire, mais n'est pas bénigne pour autant, car elle est la principale cause de mécontentement postopératoire et elle est étroitement liée au risque de réduction de l'effet réfractif du geste opératoire. La chirurgie réfractive de la presbytie s'adresse par essence à une population à risque majoré de sécheresse oculaire : le bilan préopératoire doit donc tenter de la détecter et les traitements et suivis postopératoires doivent prendre en compte cet effet indésirable fréquent. Lire la suite

Antiviraux et surface oculaire : indications et prescriptions

Les affections virales de la surface oculaire représentent un motif de consultation fréquent en ophtalmologie. Elles sont dominées par l'herpès oculaire et les kératoconjonctivites à adénovirus. Les atteintes herpétiques du segment antérieur constituent actuellement la cause infectieuse la plus fréquente de cécité cornéenne dans les pays industrialisés. Le traitement anti-herpétique est efficace à la phase aiguë et utilisé, dans certaines situations, en traitement de fond pour diminuer le risque des récidives et par conséquence améliorer le pronostic visuel des patients herpétiques. Cet article détaille les différentes indications des antiviraux dans les pathologies de la surface oculaire. Lire la suite

Approche anti-inflammatoire dans les pathologies de la surface oculaire

Les maladies de la surface oculaire font fréquemment intervenir des phénomènes inflammatoires, qui peuvent d'ailleurs être la cause ou la conséquence du processus pathologique central. La prise en charge de ces anomalies inflammatoires repose sur plusieurs types de traitements, depuis les larmes artificielles aux préparations magistrales de ciclosporine. Les traitements par voie générale peuvent aussi être indiqués dans quelques cas particuliers. Lire la suite

Sècheresse oculaire secondaire à une prise médicamenteuse

Les sécheresses oculaires peuvent être secondaires à une prise médicamenteuse systémique ou locale. Les mécanismes physiopathologiques de ces syndromes secs iatrogènes sont multiples et parfois intriqués. Le prescripteur et l'ophtalmologiste doivent en avoir connaissance pour informer les patients ou établir, a posteriori, une relation entre un traitement et la survenue de signes évocateurs de sécheresse oculaire (picotements, brûlures, intolérance aux lentilles de contact, flou visuel transitoire). Lire la suite

Infections oculaires herpétiques : quel traitement ?

Les infections herpétiques peuvent toucher l’appareil ophtalmique de plusieurs manières. Pour les ophtalmologistes, les kératites herpétiques en sont la manifestation la plus représentative. Cependant, les études épidémiologiques suggèrent que les conjonctivites sont en réalités plus fréquentes, même si elles souvent méconnues en tant qu’infection herpétique et donc souvent traitées comme des conjonctivites infectieuses non spécifiques. Les atteintes intraoculaires (uvéites antérieures et rétinites) sont plus sévères, mais heureusement plus rares que les affections de la surface. Les uvéites antérieures peuvent être isolées, ou associées à une kératite stromale. Quand aux rétinites, elles sont exceptionnelles mais représentent une véritable urgence médicale compte tenu du pronostic visuel très engagé à court terme. Lire la suite

Information auteur

Email : marc.labetoulle@aphp.fr

Etablissement : APHP, Université Paris Sud

Profession : Ophtalmologiste

Biographie :

Hôpital de Bicêtre, APHP, Université Paris-Saclay et Hôpital National de la vision des Quinze-Vingts