Mise au point sur l’aberration de sphéricité oculaire. Partie 2 : modulations et applications chirurgicales
Dans la première partie de cet article, nous avions défini la modélisation optique et expliqué ses bases pour comprendre l’origine et l’intérêt des aberrations sphériques (AS). Ce second chapitre est consacré aux modulations et aux applications chirurgicales.
Figure 1. Simulation de la modulation de l’AS négative pour améliorer la vision de loin sur l’œil dominé myopisé à -2 D (en bas) en Presbylaser, et simulation de l’amélioration de la vision intermédiaire pour l’œil dominant emmétropisé (en haut), perdant un peu en qualité de vision de loin. Hypothèse d’un laser pour +3 D d’hypermétropie ODG. (Illustration David Touboul)
Figure 2. Simulation de la modulation de l’AS positive avec implant pseudophake pour minimiser l’impact en vision de loin d’une monovision à -2 D sur l’œil dominé. La caustique générée par un excès d’AS positive est hypermétropisante en vision de loin, ce qui permet d’obtenir une vision intermédiaire plus nette qu’en monovision brute. Exemples avec un implant hyperasphérique positif (en haut) et avec un implant monofocal associé à une cornée hyperoblate (en bas) — post-laser myopie forte ou kératotomie radiaire.
(Illustration David Touboul)