Les articles d'optique
Pour des pseudophakes sans pathologie rétinienne, ayant bénéficié d’implants monofocaux classiques et de verres progressifs toute distance, la mesure de l’acuité visuelle (AV) en vision proximale sur des optotypes de lettres isolées n’offre que peu d’intérêt car elle est censée être la même en vision de loin (VL), en vision intermédiaire (VI) et en vision de près (VP). En revanche, avec des implants à profondeur de champ étendue (de faible addition), les performances visuelles obtenues en vision proximale, sans correction additionnelle, ne correspondent pas toujours à…
Avec le développement des réfracteurs subjectifs à variations continues de puissance*, une nouvelle approche vectorielle de la recherche du cylindre est rendue possible. Pour faire suite à un premier article décrivant les principes utilisés pour la recherche de l’axe et de la puissance du cylindre [1], ce second article présente la logique d’une méthode vectorielle de détermination du cylindre en la comparant avec la méthode de la réfraction traditionnelle. Il décrit ainsi la logique d’un algorithme automatisé de recherche du cylindre permettant d’assister les praticiens…
La technique de réfraction utilisée pour la recherche du cylindre a peu évolué depuis longtemps, en raison des limites imposées par les réfracteurs subjectifs utilisant des verres par pas de 0,25 D. Aujourd’hui, avec les réfracteurs à variations continues de puissances* permettant d’agir simultanément sur la sphère, le cylindre et l’axe de la correction, avec une résolution de 0,01 D, il est possible de développer de nouvelles techniques de réfraction subjective. Ce premier article décrit les principes d’une nouvelle technique vectorielle utilisée pour la détermination…
Mme S., âgée de 72 ans, est une retraitée active qui travaille plus de 5 heures par jour sur écran, conduit et pratique le golf. Elle consulte pour une baisse d’acuité visuelle (AV) de son meilleur œil (le gauche), l’autre ayant des antécédents de chorio-rétinopathie séreuse centrale persistante traitée par photothérapie dynamique en 2008. Avec ses verres progressifs datant d’un peu plus de 3 ans, la patiente est gênée pour conduire et jouer au golf. En revanche, elle ne se plaint pas en vision de près. L’examen diagnostique une cataracte bilatérale modérée qui ne…
L’œil est alors souvent disgracieux et dévié. S’il n’est pas ou plus douloureux, et si aucun signe d’aggravation n’est présent, il n’y a, a priori, pas lieu d’envisager à court terme une chirurgie mutilante (éviscération ou énucléation). Au-delà de la perte fonctionnelle, le patient éprouve également un traumatisme esthétique : image de soi, regard des autres. L’indication du verre scléral esthétique est la solution éprouvée depuis des décennies ( figures 1 et 2 ) pour assurance maladierétablir l’harmonie du regard, avec une prise en charge…
Si l’effet de la distance verre-œil sur la correction optique est bien connu, il est en revanche rarement pris en compte, sauf dans le cas de fortes corrections. Tant que les verres ophtalmiques n’étaient proposés que par pas de 0,25 dioptrie, cela portait peu à conséquence. Mais aujourd’hui, avec la possibilité de déterminer la réfraction par pas de 0,01 dioptrie* et les verres qui y sont associés, la connaissance de la distance verre-œil et sa mesure prennent une importance toute particulière. Cet article revient sur les effets optiques de la distance œil-verre, montre…
Il est de tradition, en optique ophtalmique, de proposer les corrections optiques par pas de 0,25 D. Or les patients sont souvent sensibles à des changements dioptriques plus faibles. Des mesures réalisées sur un échantillon représentatif de patients montrent que 95% d’entre eux sont sensibles à des changements dioptriques inférieurs à 0,25 D et que 44% le sont pour des changements inférieurs à 0,12 D. Cet article partage les résultats de cette étude et montre comment la sensibilité des patients peut influer sur la précision du résultat de la réfraction. Il discute aussi les…
Avec l’avènement des réfracteurs à variations continues de puissances, de nouvelles techniques de mesure de la réfraction subjective peuvent désormais être proposées. L’une d’entre elles consiste en la recherche de la réfraction d’un patient au moyen d’algorithmes semi-automatisés utilisant des changements simultanés de la sphère, du cylindre et de l’axe, et des pas de variations des puissances de dimensions variables*. Cet article en présente les principes généraux et montre comment la détermination de la réfraction peut être rendue plus précise mais aussi plus…
Corriger et donner satisfaction à un sujet presbyte, c’est avant tout comprendre les mécanismes de l’accommodation, puis appréhender et expliquer au mieux les techniques de correction avec leurs limites respectives. Nous proposons dans cet article une synthèse des éléments connus à ce jour sur l’accommodation et la presbytie.
Depuis le premier Varilux en 1959, la plupart des fabricants travaillent à l’amélioration de leurs produits et les évolutions ont été considérables. Pourtant, à ce jour, aucun n’est parvenu à réaliser LE progressif universel et nous le constatons tous les jours ! Combien de porteurs se plaignent d’un inconfort plus ou moins significatif avec leurs verres progressifs ? Combien en ont déjà porté sans problème et ne les supportent plus après un renouvellement avec une géométrie pourtant plus aboutie ? Combien abandonnent parfois le port de leurs lunettes malgré un…
Nous savons qu’une anisométropie corrigée en lunettes engendre un certain nombre de contraintes qui rendent l’adaptation souvent délicate. Un verre de lunettes a vocation à dévier les rayons lumineux afin de rapprocher l’image de la rétine. Des verres différents sur les 2 yeux ne vont donc pas dévier les rayons de la même façon. Les « effets secondaires » de ces corrections ne seront donc pas les mêmes. Toute la question est de savoir si le couple œil-cerveau est capable de supporter ces différences pour fusionner les 2 images.
Dans le n° 215 des Cahiers d’Ophtalmologie, nous indiquions l’intérêt des nouvelles échelles de lecture à progression logarithmique pour mesurer l’acuité visuelle (AV) en vision de près (VP). Parmi les différents types d’acuité mesurables (acuité morphoscopique*, acuité de lecture** et capacités de lecture***), ce sont les capacités de lecture que nous évaluons en pratique courante et qui regroupent plus ou moins les deux autres mesures. Mais il ne faut pas négliger la distance de présentation du test et le degré de sensibilité au contraste ! * L’acuité…
Les échelles de lecture permettent de mesurer la capacité de lecture. La dernière répondant aux nouvelles normes internationales n’étant plus éditée, nous vous proposons un mode d’emploi afin d’élaborer celle qui vous permettra de tester vos patients dans diverses situations.
Le rapport « Déficiences visuelles » a été présenté le samedi 6 mai lors du 123e congrès de la SFO. L’ouvrage, destiné avant tout aux ophtalmologistes, est à la fois scientifique, pratique et militant. à travers sa préface, Christian Corbé rappelle que : « même si une pathologie affecte profondément la fonction visuelle, il existe la possibilité de redonner au patient les moyens d’expressivité de ses possibilités sensorielles pour la poursuite de son parcours de vie. Il existe cependant une différence d’appréciation de la part du malade et de la part des…
S’il est fait, en France, un usage des verres progressifs deux fois plus élevé que la moyenne mondiale (près de 2 presbytes sur 3 comparé à environ 1 sur 3), il y est aussi de tradition de proposer aux presbytes des additions très élevées. Depuis de nombreuses années, les prescriptions d’addition ont tendance à sur-corriger le besoin des patients, à tel point que l’on estime que les Français sont en moyenne 0,50 dioptrie plus presbytes que leurs voisins anglais ou allemands... sans qu’aucune explication démographique ou morphologique ne puisse y être donnée ! L’objet…
Orthoptistes, étudiants, etc.
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