La contactologie médicale est en plein essor mais véhicule toujours une image de spécialité peu rentable et chronophage. Les atouts sont cependant nombreux et le potentiel est considérable.

L’équipement d’un patient en lentille prothétique peut paraître semblable à toute adaptation en lentilles de contact. Mais il vient s’ajouter à ce type d’équipement une souffrance et un mal-être du patient. L’approche psychologique est donc très différente d’une adaptation classique. à travers quelques exemples, cet article présente différents types d'équipements prothétiques.

Quelle est la motivation sous-jacente à cette demande d’adaptation ? Pourquoi veut-on changer la couleur, l’aspect de ses yeux ? Pourquoi changer son apparence ? Pour­quoi des lentilles colorées ?

Les lentilles de couleur cosmétiques et prothétiques ont le même entretien et la même manipulation que les lentilles souples non colorées, la principale différence entre lentilles souples de couleur et celles non colorées résidant jusqu’à présent dans l’absence de réglementation pour les lentilles cosmétiques. Absence de conseils et mésusage par les utilisateurs ont eu pour conséquence de nombreuses et souvent graves ­complications.

Une patiente de 69 ans, aux antécédents de cancer du sein 15 ans auparavant, se présente aux urgences ophtalmologiques pour une douleur de l’œil droit, associée à une éruption vésiculeuse homolatérale dans le territoire du V1, un ptôsis et une diplopie.

Les kératoplasties endothéliales, greffe endothéliale pure (DMEK) ou endothélio-­stromale (DSAEK), présentent de nombreux avantages par rapport à la kératoplastie transfixiante (KT). Cependant, toute la lumière n’a pas encore été faite sur la durée de vie de ces greffes et il existe des complications propres à ce type de chirurgie.

La chirurgie du trou maculaire a connu un essor important depuis 1991. Le succès de cette chirurgie avec plus de 90 % de fermeture a entraîné une recherche de simplification de la procédure au cours des années. Actuellement, les dernières études sont en faveur d’un positionnement de moins en moins strict et ce même pour les trous maculaires de plus de 400 microns.

Au cours de la prise en charge du strabisme, l’échec le plus fréquent est l’abstention chirurgicale devant un strabisme disgracieux. Cet article s’adresse avant tout aux non-strabologues. Il est constitué de petits blocs pouvant être lus indépendamment les uns des autres.