Presbytie

David Touboul Compenser la presbytie est une affaire complexe et demande la maîtrise des concepts optiques afférents à la chirurgie réfractive, une bonne expertise des outils d’imagerie et de traitements. Une affinité pour la pédagogie et le développement de supports de communication est aussi nécessaire.

Cati Albou-Ganem La presbytie représente un problème complexe et les solutions pour la corriger le sont tout autant : verres correcteurs, le plus souvent progressifs ; lentilles de contact, qui peuvent être multifocales sur les 2 yeux, en bascule, ou monofocale sur l’œil dominant et multifocale sur l’œil dominé ; ou enfin chirurgie.  

Dominique Monnet Ma procédure préférée et son cadre restent la présence d’une cataracte chez un patient relativement jeune, et surtout motivé pour ne plus dépendre de verres correcteurs. Je débute chacune de mes consultations par un temps d’échange avec le patient, afin de mieux connaître ses habitudes de vie et d’estimer cette motivation à compenser sa presbytie postopératoire.

La correction chirurgicale de la presbytie chez l’emmétrope reste un défi car elle impose une bonne conservation de la qualité de vision de loin. Les techniques les plus fréquemment utilisées sont le PresbyLasik et la chirurgie du cristallin avec implantation multifocale, mais d’autres, plus confidentielles, peuvent être proposées ou sont en évaluation (inlays, chirurgies sclérales, implantation phake). Elles donnent toutes d’excellents résultats à condition de bien poser les indications et que les patients acceptent certains aléas.

La connaissance des géométries de lentilles permet d’orienter le choix de la lentille de première intention selon l’amétropie, les habitudes de port antérieures, le désir d’un port quotidien ou occasionnel… Il existe 2 grandes classes de lentilles : vision alternée et vision simultanée. La lentille universelle confortable et donnant une vision nette à toutes distances reste à découvrir, entre-temps le succès dépend de la bonne corrélation entre géométrie et bonne indication.

En 2021 le patient presbyte est actif, il travaille sur écran, consulte son smartphone, va se remettre au sport. Il conduit sa voiture ou sa moto et a donc de nombreux besoins visuels. De plus, le port du masque et la buée qu’il engendre lui rappellent combien les lunettes peuvent être un objet encombrant. Mais ce patient presbyte n’est pas un patient comme les autres quand il s’agit de lentilles de contact, il présente des particularités liées à son avancée en âge qu’il faut connaître pour optimiser et pérenniser nos adaptations.

Nous avons à notre disposition un très grand nombre de lentilles de contact multifocales et ce panel s’enrichit chaque année de nouveaux matériaux, de nouvelles géométries et de gammes de correction de plus en plus étendues. Certains auraient tendance à penser que toutes ces lentilles se valent et sont interchangeables, la dernière sortie étant sûrement la meilleure ! À en juger par la liste des lentilles testées, choisies de manière aléatoire et malheureusement sans succès, notre rôle de contactologues est de faire une mise au point sur la prise en charge des patients presb…

Corriger et donner satisfaction à un sujet presbyte, c’est avant tout comprendre les mécanismes de l’accommodation, puis appréhender et expliquer au mieux les techniques de correction avec leurs limites respectives. Nous proposons dans cet article une synthèse des éléments connus à ce jour sur l’accommodation et la presbytie.

Le 5 mai 2018 s’est tenue, pendant la SFO, une réunion des utilisateurs de la plateforme laser Wavelight (Alcon) portant sur les recommandations d’utilisation pour le traitement de la presbytie. Le groupe de travail s’était formé en juin 2017 afin d’établir des recommandations consensuelles pour débuter dans ce type de procédures (figure 1). Le principe de la plateforme repose sur la modulation de l’asphéricité par l’ajustement du facteur Q. L’objectif primaire est de réaliser une monovision aménagée sur l’œil dominé des patients hypermétropes. Avec…

Il existe 20 millions de personnes presbytes en France, avec 700 000 nouveaux patients chaque année. Alors que la demande en chirurgie réfractive de la presbytie ne cesse d’augmenter, le désir de ne plus porter de lunettes chez les patients présentant souvent un long passé de troubles oculomoteurs est également de plus en plus présent et fait ­partie des questions fréquentes en consultation de strabologie. Les patients adultes ­strabiques ne sont pas rares et on considère que le strabisme de l’adulte touche 3 à 4% de la population dans les pays occidentaux, et l’amblyopie 1…

La technique du presbylaser est sans doute l’approche la plus logique et la moins invasive pour traiter la presbytie des patients avant 60 ans. Néanmoins, le concept de varifocalité cornéenne nécessite de réaliser un profilage adéquat des patients et de respecter certaines règles d’exécution. Le compagnonnage et le respect de recommandations techniques en partie spécifiques de la plateforme laser sont des points primordiaux pour bien débuter cette activité.

Les implants multifocaux et à profondeur de champ étendue constituent le moyen le plus efficace et le plus stable dans le temps pour corriger la vision de loin, de près et, plus récemment, intermédiaire de nos patients. Ils permettent non seulement de restaurer une acuité visuelle utile dans le cadre de la ­chirurgie de la cataracte, mais aussi de compenser la presbytie dans le cadre d’une chirur­gie réfractive par extraction de cristallin clair.

S’il est fait, en France, un usage des verres progressifs deux fois plus élevé que la moyenne mondiale (près de 2 presbytes sur 3 comparé à environ 1 sur 3), il y est aussi de tradition de proposer aux presbytes des additions très élevées. Depuis de nombreuses années, les prescriptions d’addition ont tendance à sur-corriger le besoin des patients, à tel point que l’on estime que les Français sont en moyenne 0,50 dioptrie plus presbytes que leurs voisins anglais ou allemands... sans qu’aucune explication démographique ou morphologique ne puisse y être donnée ! L’objet…

La chirurgie de la presbytie est devenue un sujet suscitant de plus en plus d’intérêt en chirurgie réfractive. Plusieurs techniques sont proposées à l’heure actuelle. Le principe optique commun à ces techniques est de compenser la perte du pouvoir accommodatif liée à l’âge en augmentant la profondeur de champ et ainsi diminuer la dépendance aux verres correcteurs en vision de près, tout en conservant une focalisation satisfaisante en vision de loin.

La sécheresse oculaire est une complication fréquente de tous les types de chirurgie réfractive. Elle est essentiellement due à l'altération des nerfs cornéens lors de l'incision cornéenne, mais d'autres facteurs peuvent la faciliter (notamment certains collyres post-opératoires). Elle est le plus souvent transitoire, mais n'est pas bénigne pour autant, car elle est la principale cause de mécontentement postopératoire et elle est étroitement liée au risque de réduction de l'effet réfractif du geste opératoire. La chirurgie réfractive de la presbytie s'adresse…

SFEIO

Paris - FRANCE

« Echographie et cataracte » sera le thème de la prochaine réunion de la SFEIO, société savante dédiée à l'échographie et à l'imagerie oculaire, qui se tiendra dans le cadre de la SFO 2025

Crée le 26 janvier 2024 par 3 membres fondateurs Dr Laurence Rosier (Bordeaux), Dr Didier Hoa (Montpellier) et Dr Maté Streho (Paris)
la SFEIO, société savante dédiée à l'échographie et à l'imagerie oculaire, propose une tribune à ceux qui veulent partager leur expériences dans un intérêt collectif

Plus d'informations : http://www.sfeio.com

MaculArt International

Paris - France

La prochaine édition du congrès MaculArt International est fixée du 29 juin au 1er juillet 2025 à Paris.

Informations à venir

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