Cornée (chirurgie et réfraction)
La dystrophie de Fuchs, autrefois dénommée cornea guttata, fait l’objet d’une prise en charge thérapeutique de plus en plus précoce. Le développement de la greffe endothéliale, dont les résultats visuels sont très bons, explique que la décision d’intervenir soit prise actuellement à un stade relativement précoce de la pathologie.
De nombreuses classifications du kératocône (KC) existent déjà, qu’il s’agisse de classifications de sévérité ou de profils topographiques. Lors des 2 dernières décennies, de « nouveaux » outils pour le diagnostic et le suivi du KC sont apparus progressivement, tels que la topographie d’élévation, devenue le gold standard devant la topographie spéculaire (Placido), mais aussi l’aberrométrie ou encore le mapping épithélial OCT et l’OCT-HR structurel. En raffinant le diagnostic, ils donnent ainsi l’accès à de nouvelles classifications.
Le kératocône est une dégénérescence cornéenne d’étiologie encore indéterminée caractérisée par un amincissement et une protrusion non inflammatoire de la cornée. Il entraîne une baisse d’acuité visuelle plus ou moins profonde, pouvant nécessiter une greffe de cornée au stade ultime de la maladie. L’un des grands enjeux thérapeutiques de cette maladie est d’en stopper l’évolution, notamment par l’utilisation du cross-linking.
La contactologie est un pilier majeur de la réhabilitation visuelle des patients porteurs d’un kératocône [1-3]. La gamme de lentilles disponibles sur le marché est actuel lement très complète et permet d’adapter la très grande majorité des patients, même ceux dont le kératocône est très avancé. L’adaptation de ces cornées irrégulières a été considérablement simplifiée ces dernières années avec l’évolution des géométries des lentilles. La contactologie peut ainsi accompagner chaque patient à tous les stades de son kératocône en respectant toujours 3…
Il y a encore quelques années, la prise en charge du kératocône consistait à adapter le patient en lentilles rigides avant de réaliser une greffe de cornée transfixiante, technique très invasive, lorsque celles-ci n’étaient plus tolérées. Les progrès réalisés au cours des dernières années permettent actuellement de traiter les patients plus tôt avec des techniques dites de « chirurgie conservatrice », offrant une meilleure réhabilitation visuelle. Cette chirurgie comprend les anneaux intracornéens, le cross-linking (CXL) et le laser Excimer topo- ou aberroguidé.
Les bases de données, registres et cohortes dans le domaine de la santé constituent des outils de référence pour la recherche médicale épidémiologique, diagnostique et thérapeutique. Si, dans le passé, les informations descriptives de cohortes ont permis d’améliorer la connaissance de la maladie, les moyens actuels et à venir aideront à résoudre des problèmes, à répondre à des questions et à prendre des décisions.
La dystrophie de Fuchs, autrefois dénommée cornea guttata, fait l’objet d’une prise en charge thérapeutique de plus en plus précoce. Le développement de la greffe endothéliale, dont les résultats visuels sont très bons, explique que la décision d’intervenir soit prise actuellement à un stade relativement précoce de la pathologie.
Les inlays cornéens synthétiques, tels les implants Raindrop Near Vision® (Optics Medical) et Kamra® (CorneaGen), arrivés sur le marché ces dernières années avaient pour but d’améliorer la vision de près chez des patients presbytes. Cependant, ils posent des problèmes de tolérance et exposent à des complications, notamment à des phénomènes inflammatoires locaux qui peuvent entraîner une opacification cornéenne. Cela a d’ailleurs conduit au retrait du marché de l’implant Raindrop Near Vision® à la suite d’une alerte de sécurité de la Food and Drug Administration…
Il est indéniablement reconnu que la tomographie par cohérence optique (OCT) a représenté l’innovation d’imagerie la plus marquante des 20 dernières années en ophtalmologie. Après avoir conquis le domaine de la rétine, elle s’est répandue dans les champs adjacents de l’imagerie du segment antérieur. En 2020, la topographie cornéenne par OCT (TC-OCT) arrive à maturité et interroge sur ses performances, ses limites et ses perspectives. Cet article propose une mise au point sur ce nouveau tournant dans le domaine de l’imagerie cornéenne.
Des plus conventionnelles aux plus récentes, les différentes techniques d’imagerie de la cornée ont été abordées dans la session "Imaging the cornea". Un autre moment fort, le symposium intitulé « Kératocône (KC) : gestion actuelle et perspectives » a permis de souligner les différents challenges à relever dans la prise en charge de cette pathologie, ainsi qu’une mise à jour des avancées en 2020 autour de spécialistes européens dans ce domaine.
Le préalable à toute chirurgie réfractive est le dépistage topographique d’un éventuel kératocône (KC) lors du bilan préopératoire pour limiter le risque d’ectasie postlaser (EPL). L’incidence de l’EPL reste faible, estimée entre 0,04 et 0,6% selon les études publiées, mais cela demeure une complication potentiellement grave, pouvant entraîner une baisse de meilleure acuité visuelle corrigée. Détecter une forme suspecte de KC (forme frontière entre cornée normale et KC avéré) n’est pas toujours facile et, de nos jours, cela implique obligatoirement l’acquisition…
L’abcès cornéen faisant suite à une intervention par Lasik est une infection rare et en diminution (on l’estime entre 0,02 et 1,5%) mais pouvant être très grave. Elle survient dans un délai moyen de 8,7 jours post-chirurgie chez des patients le plus souvent jeunes et en bonne santé, venant pour une chirurgie dite « de confort » sur un œil par ailleurs sain.
Mme C., âgée de 39 ans, consulte pour une fatigue visuelle et des douleurs oculaires. Elle présente comme principaux antécédents une maladie de Behçet HLA B51 positif sans atteinte oculaire et un syndrome de Brown-Séquard.
12 octobre 2019, San Francisco
Session du samedi 12 octobre 2019
Dossier
En chirurgie cornéenne y a-t-il un bon, une brute et un truand ?
Editorial : Pr Pierre-Jean Pisella
Dossier
Actualités sur la topo/tomographie-cornéenne
Editorial : Vincent Borderie
Dossier
Les bonnes et les mauvaises indications en chirurgie ophtalmologique
Editorial et coordination :
Aude Couturier et David Touboul
Dossier
Chirurgie réfractive Breaking news
Editorial et coordination :
David Touboul
Dossier
Prise en charge du kératocône
Editorial et coordination :
David Touboul
Dossier
Greffes et thérapeutiques innovantes de la cornée
Editorial et coordination : Vincent Borderie
EURETINA
Paris - France
25th Euretina Congress au Palais des Congrès
Informations et inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - France
Les fondamentaux de l’adaptation en lentilles souples sphériques
Inscription : Lien
DMLA en pratique
Paris - France
DMLA en Pratique. Journée d'enseignement. Maison de la Chimie. Informations : mail - Programme : Lien
Société Française du Glaucome
Lyon - France
La Société Française du Glaucome se réunira pour son deuxième congrès d’automne au Palais des Congrès de Lyon
Le glaucome à angle ouvert de A à Z
Tous les aspects des glaucomes primitifs et secondaires à angle ouvert seront abordés : épidémiologie, physiopathologie, diagnostic clinique, imagerie, formes secondaires, et prise en charge médicale, laser et chirurgicale.
Pour en savoir plus : lien
In Vidéo Veritas 2025
Aix-en-Provence - France
Congrès d'Ophtalmologie In Vidéo Veritas 2025
Cette édition réunira de nombreux experts et praticiens dans le domaine de l'ophtalmologie pour explorer, via des présentations au format vidéo, les différents pôles de notre spécialité ainsi que le futur de notre discipline.
Informations : lien
EVER - European Association for Vision and Eye Research
Florence - Italie
28th EVER Congress
Inscription : Lien
Les formations J&J
Paris - FRANCE
La prise en charge de l’astigmatisme en lentille de contact
Inscription : Lien
Informations sur les formations : Lien
Atelier universitaire sur la myopie de l’enfant
Strasbourg - France
Le professeur Arnaud Sauer et son équipe pédagogique de l'université de Strasbourg (soutenus par CooperVision, Essilor, Topcon Healthcare, Precilens et Santen), mettent en place un « atelier universitaire sur la myopie de l’enfant » destiné aux ophtalmologistes ou internes en ophtalmologie. Celui-ci, certifié Qualiopi, se déroulera en deux sessions de deux jours (les 12-13 juin et les 16-17 octobre) dédiées au diagnostic et à la prise en charge de la myopie de l'enfant et combinera apports théoriques et ateliers pratiques. La formation doit ainsi permettre : de décrire l’épidémiologie de la myopie de l’enfant et de ses complications futures, d’organiser la consultation dédiée à la myopie de l’enfant, de connaître les différentes techniques de freination et leurs indications, de maîtriser la prescription et le suivi des verres de freination ou de l’atropine et de s’initier aux bases de l’adaptation aux lentilles de freination de la myopie.
Programme et inscription :
Session 1 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s1
Session 2 : https://www.gepromed.com/formations/2025_ws_myopieevolutiveenfant_s2
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