L’œil est une fenêtre à travers laquelle il est possible d’entrevoir l’état général d’un patient. En effet, de nombreuses maladies générales vont s’accompagner de signes spécifiques au niveau de la rétine. Ces signes sont parfois révélateurs d’affections sévères, dont certaines sont potentiellement mortelles. Une journée complète sera consacrée à la mise à jour des connaissances sur ces liens entre pathologies générales et atteintes rétiniennes.
Quelle place pour l’imagerie cérébrale dans le domaine du glaucome ?
Figure 2. Hypertonie et glaucome unilatéral de l’œil droit chez un patient de 30 ans connu depuis 5 ans. L’examen retrouve une dilatation des vaisseaux épiscléraux, évocatrice d’un obstacle posttrabéculaire. L’IRM a permis d’éliminer une tumeur gênant le drainage veineux et n’a pas retrouvé de fistule. Une angiographie cérébrale a dû être réalisée pour confirmer l’absence de fistule durale, dont le traitement aurait permis de mieux contrôler le glaucome. Certaines fistules durales peuvent se boucher spontanément et laisser de manière séquellaire une dilatation des vaisseaux épiscléraux et un glaucome qui s’est autonomisé.
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Évolution à long terme des occlusions veineuses rétiniennes
Figure 1a. OVCR chez un homme de 54 ans sans aucun facteur de risque vasculaire, ayant une récupération complète après 3 IVT d’induction qui lui ont permis de recouvrer totalement son acuité visuelle, initialement de 5/10 (patient « happy few »).
Évolution à long terme des occlusions veineuses rétiniennes
Figure 3. Femme de 78 ans ayant eu une OVCR ischémique 15 ans auparavant, traitée par PPR. Présence d’une plage d’atrophie centromaculaire avec disparition sur l’OCT des couches externes de la rétine et cône d’hyperréflectivité postérieure en regard. Les logettes d’œdème paracentral n’expliquent pas la baisse profonde de l’acuité visuelle, limitée à « compter les doigts ». La dernière IVT n’a apporté aucune amélioration fonctionnelle, il n’y a pas lieu de poursuivre les injections à ce stade.
Diagnostic et imagerie des vascularites rétiniennes
Figure 3. A et B. Maladie de Behçet. Sur les rétinophotographies ultra grand champ, on remarque la présence d’engainements vasculaires bilatéraux (flèches), d’une vascularite veineuse occlusive sur l’œil gauche avec un vaisseau fantôme et des hémorragies rétiniennes, une hyalite et un infiltrat intrarétinien (tête de flèche). C et D. L’angiographie fluorescéine ultra grand champ révèle une capillaropathie bilatérale diffuse très sévère en feuilles de fougère et une ischémie rétinienne temporosupérieure de l’œil gauche.
Diagnostic et imagerie des vascularites rétiniennes
Figure 2. Rétinochoroïdopathie de type Birdshot. A et B. L’angiographie à la fluorescéine révèle une vascularite veineuse des gros troncs avec une diffusion papillaire, et une capillaropathie diffuse en feuilles de fougère. C. L’angiographie ICG montre de multiples granulomes choroïdiens prédominants en péripapillaire.
Diagnostic et imagerie des vascularites rétiniennes
Figure 4. Rétinopathie lupique très sévère associée à une néphropathie lupique. A et B. La rétinophotographie montre des vaisseaux fantômes totalement occlus, avec de nombreux nodules cotonneux. C et D. L’angiographie à la fluorescéine révèle l’atteinte dramatique artérielle avec une ischémie majeure bilatérale et des diffusions artériolaires.
Diagnostic et traitement des hémangiomes choroïdiens circonscrits
Figure 1. Hémangiome choroïdien circonscrit chez une femme de 66 ans. On observe une masse maculaire orangée, avec une coulée gravitationnelle inférieure associée à une atrophie de l’épithélium pigmentaire.
Figure 2. Diminution de la densité des nerfs du plexus sous-basal chez un patient avec un syndrome de Gougerot-Sjögren (à gauche) vs sujet contrôle sain (à droite).
Figure 1. Phase aiguë (A) d’une épithéliopathie en plaques avec de nombreuses lésions choroïdiennes d’aspect blanc-jaunâtre, laissant apparaître secondairement des remaniements pigmentaires cicatriciels (B).
Imagerie multimodale dans les uvéites postérieures
Figure 5. Imagerie multimodale dans une syphilis avec en autofluorescence une plaque plutôt hyper-autofluorescente ; en OCT, des cellules dans le vitré et des points hyperréflectifs sous-rétiniens ; une vascularite veineuse des gros troncs temporaux supérieurs et papillite en FLUO ; et une plaque hypofluorescente en ICG persistant aux temps tardifs relativement pathognomonique d’une atteinte syphilitique.
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 4. Kératolyse aseptique sur polyarthrite rhumatoïde : présence d’un descemetocèle ne fixant plus la fluorescéine (photothèque CHU de Lyon, Dr Romain Mouchel).
Figure 2. Ulcère de pseudo-Mooren ayant permis de diagnostiquer une vascularite de type granulomatose avec polyangéite (ex-Wegener). Aspect à M+3 après mise en route d’un traitement par rituximab (photothèque CHU de Lyon, courtesy of Dr Christelle Gilli).
Figure 3. Femme de 78 ans ayant eu une OVCR ischémique 15 ans auparavant, traitée par PPR. Présence d’une plage d’atrophie centromaculaire avec disparition sur l’OCT des couches externes de la rétine et cône d’hyperréflectivité postérieure en regard. Les logettes d’œdème paracentral n’expliquent pas la baisse profonde de l’acuité visuelle, limitée à « compter les doigts ». La dernière IVT n’a apporté aucune amélioration fonctionnelle, il n’y a pas lieu de poursuivre les injections à ce stade.
Figure 1a. OVCR chez un homme de 54 ans sans aucun facteur de risque vasculaire, ayant une récupération complète après 3 IVT d’induction qui lui ont permis de recouvrer totalement son acuité visuelle, initialement de 5/10 (patient « happy few »).
Figure 3. Femme de 78 ans ayant eu une OVCR ischémique 15 ans auparavant, traitée par PPR. Présence d’une plage d’atrophie centromaculaire avec disparition sur l’OCT des couches externes de la rétine et cône d’hyperréflectivité postérieure en regard. Les logettes d’œdème paracentral n’expliquent pas la baisse profonde de l’acuité visuelle, limitée à « compter les doigts ». La dernière IVT n’a apporté aucune amélioration fonctionnelle, il n’y a pas lieu de poursuivre les injections à ce stade.
Figure 1a. OVCR chez un homme de 54 ans sans aucun facteur de risque vasculaire, ayant une récupération complète après 3 IVT d’induction qui lui ont permis de recouvrer totalement son acuité visuelle, initialement de 5/10 (patient « happy few »).
Figure 4. Rétinopathie lupique très sévère associée à une néphropathie lupique. A et B. La rétinophotographie montre des vaisseaux fantômes totalement occlus, avec de nombreux nodules cotonneux. C et D. L’angiographie à la fluorescéine révèle l’atteinte dramatique artérielle avec une ischémie majeure bilatérale et des diffusions artériolaires.
Figure 2. Rétinochoroïdopathie de type Birdshot. A et B. L’angiographie à la fluorescéine révèle une vascularite veineuse des gros troncs avec une diffusion papillaire, et une capillaropathie diffuse en feuilles de fougère. C. L’angiographie ICG montre de multiples granulomes choroïdiens prédominants en péripapillaire.
Figure 4. Rétinopathie lupique très sévère associée à une néphropathie lupique. A et B. La rétinophotographie montre des vaisseaux fantômes totalement occlus, avec de nombreux nodules cotonneux. C et D. L’angiographie à la fluorescéine révèle l’atteinte dramatique artérielle avec une ischémie majeure bilatérale et des diffusions artériolaires.
Figure 3. A et B. Maladie de Behçet. Sur les rétinophotographies ultra grand champ, on remarque la présence d’engainements vasculaires bilatéraux (flèches), d’une vascularite veineuse occlusive sur l’œil gauche avec un vaisseau fantôme et des hémorragies rétiniennes, une hyalite et un infiltrat intrarétinien (tête de flèche). C et D. L’angiographie fluorescéine ultra grand champ révèle une capillaropathie bilatérale diffuse très sévère en feuilles de fougère et une ischémie rétinienne temporosupérieure de l’œil gauche.
Figure 4. Rétinopathie lupique très sévère associée à une néphropathie lupique. A et B. La rétinophotographie montre des vaisseaux fantômes totalement occlus, avec de nombreux nodules cotonneux. C et D. L’angiographie à la fluorescéine révèle l’atteinte dramatique artérielle avec une ischémie majeure bilatérale et des diffusions artériolaires.
Figure 3. A et B. Maladie de Behçet. Sur les rétinophotographies ultra grand champ, on remarque la présence d’engainements vasculaires bilatéraux (flèches), d’une vascularite veineuse occlusive sur l’œil gauche avec un vaisseau fantôme et des hémorragies rétiniennes, une hyalite et un infiltrat intrarétinien (tête de flèche). C et D. L’angiographie fluorescéine ultra grand champ révèle une capillaropathie bilatérale diffuse très sévère en feuilles de fougère et une ischémie rétinienne temporosupérieure de l’œil gauche.
Figure 2. Rétinochoroïdopathie de type Birdshot. A et B. L’angiographie à la fluorescéine révèle une vascularite veineuse des gros troncs avec une diffusion papillaire, et une capillaropathie diffuse en feuilles de fougère. C. L’angiographie ICG montre de multiples granulomes choroïdiens prédominants en péripapillaire.
Figure 3. A et B. Maladie de Behçet. Sur les rétinophotographies ultra grand champ, on remarque la présence d’engainements vasculaires bilatéraux (flèches), d’une vascularite veineuse occlusive sur l’œil gauche avec un vaisseau fantôme et des hémorragies rétiniennes, une hyalite et un infiltrat intrarétinien (tête de flèche). C et D. L’angiographie fluorescéine ultra grand champ révèle une capillaropathie bilatérale diffuse très sévère en feuilles de fougère et une ischémie rétinienne temporosupérieure de l’œil gauche.
Figure 2. Rétinochoroïdopathie de type Birdshot. A et B. L’angiographie à la fluorescéine révèle une vascularite veineuse des gros troncs avec une diffusion papillaire, et une capillaropathie diffuse en feuilles de fougère. C. L’angiographie ICG montre de multiples granulomes choroïdiens prédominants en péripapillaire.
Figure 1. Hémangiome choroïdien circonscrit chez une femme de 66 ans. On observe une masse maculaire orangée, avec une coulée gravitationnelle inférieure associée à une atrophie de l’épithélium pigmentaire.
Figure 2. Diminution de la densité des nerfs du plexus sous-basal chez un patient avec un syndrome de Gougerot-Sjögren (à gauche) vs sujet contrôle sain (à droite).
Figure 1. Phase aiguë (A) d’une épithéliopathie en plaques avec de nombreuses lésions choroïdiennes d’aspect blanc-jaunâtre, laissant apparaître secondairement des remaniements pigmentaires cicatriciels (B).
Figure 1. Phase aiguë (A) d’une épithéliopathie en plaques avec de nombreuses lésions choroïdiennes d’aspect blanc-jaunâtre, laissant apparaître secondairement des remaniements pigmentaires cicatriciels (B).
L’œil est une fenêtre à travers laquelle il est possible d’entrevoir l’état général d’un patient. En effet, de nombreuses maladies générales vont s’accompagner de signes spécifiques au niveau de la rétine. Ces signes sont parfois révélateurs d’affections sévères, dont certaines sont potentiellement mortelles. Une journée complète sera consacrée à la mise à jour des connaissances sur ces liens entre pathologies générales et atteintes rétiniennes.